vendredi 20 mars 2009

Je n’en peux plus et pourtant je sais que je ne dois pas flancher. Non, pas maintenant. Bientôt 15 mois de galères et il ne se passerait rien... non...
Une personne m’a laissé un message peu encourageant, me disant qu’il fallait que je renonce… et que les services sociaux pourraient me demander de leur confier mes enfants !...
Il ne manquerait plus que ça ! Non seulement je dois me débrouiller toute seule, et en plus ils pourraient me prendre mes enfants ! Je ne fais rien de mal, je lutte juste pour qu’enfin ma famille puisse avoir un logement. J’ai encore ma tête sur les épaules. Mes enfants vont très bien, ils sont parfaitement normaux et n’ont aucune déficience par rapport à leurs camarades. Ils sont extraordinaires car ils s’adaptent incroyablement ! Orphée a même laissé ses couches la journée, et il n’a que 2 ans et demi. Il ne l’aurait certainement pas fait si la vie qu’il menait le tracassait….Quand ils râlent c’est pour des choses tout à fait banales comme n’importe quels enfants de leurs âges.
C’est moi qui suis épuisée, mais quand je suis avec mes enfants j’utilise toutes mes forces pour qu’ils soient heureux. C’est quand je ne suis plus avec eux que parfois je m’effondre, que mes forces me lâchent… D’ailleurs quand nous rencontrons des personnes et qu’ils apprennent notre situation, ils tombent de haut comme on dit….Ils me disent souvent qu’ils ne pouvaient pas s’imaginer que l’on se trouve dans cette situation…
Et de ça je suis fière…

31 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est moi Julie qui t'ai dit ça, je t'ai dit ça, Julie, parce que ce sont des choses qui arrivent, et que justement, JE NE VEUX PAS QUE CELA T'ARRIVE !!! Je ne te demande pas de RENONCER, j'émets simplement l'éventualité que tu puisses reconsidérer ta situation et par là même celle de tes enfants. Personne, ici, ne prétend que tu fais mal.. Je dis simplement, qu'on ne fait pas ce que l'on veut avec des petits, pourquoi ne les confies-tu pas à ta maman, le temps de te retourner ? Mais, sans vouloir te décourager, car tu l'es assez comme ça, il ne me semble pas raisonnable d'espérer quelque chose qui n'est pas prête d'arriver. Et je te jure, que je ne demande qu'à avoir tort. Sans compter, que si pour l'instant tes rencontres se sont toujours bien passées, tu ne peux pas prendre non plus le risque de tomber sur n'importe qui. Quant au soutien des élus, Dominique Vaillant en intervenant directement sur ton blog, a été on ne peu plus clair, il ne peut donner ce qu'il n'a pas. Et tu es à bout de tout, de patience, d'énergie, et de courage. Ne prends pas un changement de direction comme un échec, prends le comme on prend un autre chemin pour arriver à destination, quand la route sur laquelle on chemine est barrée. Voilà, gentille Julie, ce que je voudrais te faire comprendre. Ni plus, ni moins. D'ailleurs, tu serais ma fille, j'en ferais autant. Mille bises à toi et à tes petits loups.

Marjolaine a dit…

Salut,
Si c'est juste pour dépanner encore, tu peux t'inscrire sur le site de couch surfing (tape couch surfing sur google, tu arriveras sur le portail d'entrée, ensuite il ne reste qu'à s'inscrire), ce sont des gens qui offrent bénévolement un logement, dans un souci d'entre-aide et d'interculturalité.
C'est généralement plus axé sur le voyage, mais ça te permettrait de rentrer en contact avec d'autres parisiens de ton quartier, qui ont de la place libre, et dont tu ne soupçonnes pas l'existence. Ce sont des gens qui ont une éthique de l'hospitalité en dehors des chemins battus. Ce serait aussi un moyen de renouveler tes circuits de bouche à oreille, suivant cette logique: plus il y a de gens au courant, plus il peut y avoir d'entre aide et de solutions.
Tiens bon, et surtout, ce n'est pas le moment d'hésiter à faire appel à ceux sur lesquels tu sais que tu peux compter.
Bon courage.
Bises aux petits...

silo a dit…

Julie, courage et tiens bon: ça va forcément se débloquer!!! continue d'y croire.

Anonyme a dit…

bonjour julie

Je lis votre blog depuis peu et suis très sensible a votre cause bien que je sois loin (canada)j'ai travaillé avec les sdf, je suis intervenante psychosociale. Ceci étant dit, je pense que plus on va parler de vous mieux ce sera...si vous avez des offres des stations radio ou télé allez-y, non seulement vous le ferez pour vous mais cela servira pour les autres dans la même situation que vous. Ne baissez surtout pas les bras même si ce n'est pas l'envie qui vous manque! C'est important voir même capitale de dénoncer une situation comme la vôtre. Je suis de tout coeur avec vous, essayez de prendre soins de vous(même si je sais que ce n'est pas facile).
Je vous souhaite un logement pour très bientôt, sincèrement.

Laurence.

Plume a dit…

Julie je n'écris pas souvent ici mais je pense à vous souvent.

J'ai envoyé la semaine dernière un message vous concernant à tous ceux de mes amis et famille qui vivent en région parisienne, avec un lien vers votre blog, afin qu'ils prennent connaissance de votre parcours et fassent marcher leurs réseaux, voire vous aident directement s'ils le peuvent.

Je l'ai fait parce que ces derniers temps je sens à vos messages la fatigue s'accumuler en vous, votre moral plonger. Qu'il faut vraiment que les choses s'améliorent dans votre vie. Ce serait juste. Et si vous en avez besoin, nous aussi avons besoin d'espérer avec vous.

J'habite trop loin, à Toulouse, sinon je vous aiderais vraiment volontiers.
Parce qu'aussi, si je peux me permettre, vous avez besoin de souffler. Si qui que ce soit peut vous permettre de souffler, de prendre un peu le relais auprès des enfant, cela serait juste et bon.
Depuis combien de temps n'avez-vous pas eu une soirée à vous. Un ciné, un bain tranquille?

Le roseau plie mais ne rompt pas disait déjà la Fontaine. Vous avez le droit de flancher un peu. Cela vaudra mieux que de se briser.

Sinon oui, vos enfants ont tout ce dont ils ont le plus besoin, vous avez bien raison. Pensez à vous aussi maintenant.

Mes pensées vous accompagne.

Anonyme a dit…

chère Julie, je te suis au fil de tes messages et je sens bien la fatigue et la lassitude t'envahir. Je suis bien loin de vous trois et ne peux pas faire grand chose, à mon plus grand regret et à celui de mes enfants, nous aimerions tant vous aider, je pense à toi souvent, très souvent même. Je peux te proposer des vacances en provence, quand tu le souhaite avec tes petis bouts, nous serions très heureux de vous recevoir;
Je vous fais plein de bisous à vous trois, fais moisigne si le changement d'air te dit ou simplement pour parler un peu.

Anonyme a dit…

Renoncer ? Mais renoncer à quoi de toutes façons ? Tout ce que tu cherches est un endroit où vivre !!!
Si tu devais demander une mutation professionnelle pour une ville de province afin de pouvoir te loger toi et tes enfants, loin de ton réseau amical et professionnel, ce serait un comble d'absurdité, une insulte à tous les travailleurs pauvres dans cette ville de fric qu'est Paris.
Ceci dit, tu n'as jamais eu la prétention d'être porte-drapeau d'une cause autre que la tienne (et dans ta situation c'est déjà très fort), donc ce type de solution pourrait-elle être avancée ?
A part ça je ne sais que te dire, à part t'encourager très fort et t'assurer que vous êtes tous trois souvent dans mes pensées. Courage !

marieandco a dit…

Julie ! tu assure comme un chef pour tout un tas de choses (dont certaines sans doute qu'on ne soupconne meme pas dans nos vies bien installées !), dont en premier lieu t'occuper de tes petits, et rester digne ! alors oui, bien sur, c'est aussi une arme, cette fignité-là, je le sais bien ! mais je sais aussi que parfois, ça fait du bien de dire qu'on n'en peut vraiment plus sans se faire secouer les puces ;-)
Je pense à toi, à vous trois, très très souvent ; nous sommes nombreux dans ce cas : laisse toi porter par ce courant-là le temps de reprendre ton souffle. (et puis le soleil est toujours là, meme caché par les nuages ! le vent tournera...)

Anonyme a dit…

Courage, toujours courage...
Ca va forcément changer.
Tiens bon!

Anonyme a dit…

vivre sans mes enfants au quotidien, je ne pourrais pas.
et eux en souffrirait aussi.
alors je ne comprend pas du tout les propos de ciboulette !
non julie, ne confie pas tes enfants à ta mère ! reste à vivre avec eux comme tu peux et continue d'espérer te sortir de cette galère, y'a pas de raison !
je continue de faire circuler l'adresse de ton blog qui émeut beaucoup de monde... mais je ne suis plus de Paris (sinon je t'aurais prêté un bout de mon toit)

embrasse fort tes enfants qui sont assurés de l'amour de leur mère qui veille sur eux, avec ça, ils ne peuvent que pousser droits et fiers et... HEUREUX !

Anonyme a dit…

Vollkommen Asozial!

mel a dit…

ne t'excuses jamais de ta situation et si les autres ne comprennent pas tes aspirations, tes besoins, ne les écoute pas ............... c'est de plus normal qu'ils ne comprennent pas puisqu'ils ne sont pas à ta place mais s'il te plait ne te justifie pas, tu n'as pas à le faire!!!!
courage, on pense à vous trois

Anonyme a dit…

... Parce que mes propos ne sont pas romantiques, utopiques et optimistes que vous ne voulez pas les comprendre. Mes propos sont seulement réalistes et concrets. Faire espérer aux gens ce qui n'arrivera pas demain et qui a peu de chances d'arriver dans un avenir proche, alors qu'on est confortablement assis CHEZ SOI derrière un écran, est certainemen plus dangereux que de dire à une jeune mère les risques qu'elle prend en persistant dans cette voie, qui pour l'instant n'est pas la bonne... La solidarité qui s'est instaurée au début autour de Julie et de ses enfants, s'essoufle, elle le voit tous les jours, les gens qui proposent et qui au dernier moment pour X raison, annulent leur proposition d'hébergement. C'est très facile d'encourager des gens à vivre ainsi, alors que soi même, on ne risque rien. Maintenant, Julie est seule maître à bord, si tenté qu'on le soit, lorsqu'on dépend des autres pour un toit. Il conviendra juste d'éviter que l'administration ne règle le problème à sa manière, c'est à dire de façon pratique, cartésienne et pas romantique. Je sais, ce n'est pas agréable à lire, mais la vraie vie, n'est pas agréable non plus. Et deux jeunes enfants ne peuvent continuer à vivre une errance quasi quotidienne.

Anonyme a dit…

Bonjour
Cela fait des mois que je suis vos aventures (péripéties?) sur le blog
Je n etais pas venue depuis qqes semaines (j ai honte d etre egoiste ou etourdie a ce point...)
Je suis etonnée que vous en soyiez tjrs ds la mm situation
Je ne sais que dire
Je vais etre p etre mechante ou maladroite, mais certaines personnes sont mieux aidées dans notre société si cosmopolite
Je sais de quoi je parle!!!
Je ne veux pas lancer de polemique, mais je parle en connaissance de cause
J ai vecu le relogement, suite a une perte de salaire, on ns avais conseillé d aller en HLM (deux enfants a charge)
OK...pas de soucis...seulement laliste est longue et nous n etions pas prioritaires MEME avec deux enfants!!!!
Pdt qqes années, je fut plutot allergiques aux AS...mais je suis tombée sur une bonne AS! tres altruiste et genereuse!
Comme quoi tout le monde est different...

Je me demande si les gens dans le besoin vont attendre longtemps...s'il faut encore créer des cases dans les ordi pour entrer dedans suffisamment lol
J en deviens ironique certes mais les faits sont là

Vous etes dynamique professionnellement, adorable dans la relation mere enfant, et malheureusement le positif n arrive pas

J ai de la famille sur PARIS, je mets un lien de votre blog sur mon facebook famille, on ne sait jamais,...le bouche a oreilles

Bon courage pour la suite
Laura de Charente
http://la-gazette-de-laura.over-blog.com/

Anonyme a dit…

tenez bon ,gardez courage pour vos enfants je sais que c'est facile a dire quand on a un toit sur la tête ! et pourquoi pas un mobile home dans un camping en attendant que la situation se débloque ? on pense a vous, courage!!!

Bénédicte a dit…

S'il fallait séparer les enfants de leurs parents à chaque fois que la vie va de guingois, il faudrait ouvrir des maisons gigantesques pour les accueillir. Et très franchement, pour les enfants, je ne suis pas sûre que ce soit le mieux. Pas sûre du tout. A moins que Julie ne batte ou envoie ses enfants en loques à l'école. En l'occurence, ce n'est pas le cas. Julie est une maman normale dans une situation de plus en plus courante étant donné le monde que nos aînés nous ont mitoné en pensant qu'après eux, le déluge. Merci pour tout, d'ailleurs, au passage.

Des leçons à donner, c'est plutôt ceux qui se battent pour surnager et préserver une cellule familiale dans un monde en déliquescence qui pourraient le faire !

Tiens bon la barre, Julie !

Anonyme a dit…

Je suis désolée, Julie, de voir que rien n'avance vraiment...
Je pense que Ciboulette a raison de t'avertir des risques que tes enfants courent à avoir une vie "instable" au regard administratif des services sociaux... Naturellement personne n'espère que cela arrive !

Si tu tentais tout de même la proche banlieue, des tas de gens doivent en arriver là, même si c'est lamentable de devoir quitter une ville qu'on aime et où tout vous retient (cette ville ne te le rend pas bien !); tu pourrais continuer à travailler sur Paris, quant aux enfants, ils peuvent changer d'école !
Les loyers sont nettement moins chers en banlieue ! Et à Paris les petits et moyens logements sont pris d'assaut par tant de gens, (dont certains ont bien plus de moyens) qui offrirons toujours plus de garanties que toi ! A Paris le parc de logement est insuffisant, les gens sont forcés de vivre à l'étroit quand leurs revenus leurs permettraient plus ! Ce sont eux qui emportent les moyens logements ! Ne restent que les petits, pour lesquels des cohortes de jeunes couples, d'étudiants, de célibataires, de petits vieux, attendent !
Quitte donc Paris, Julie, travailles-y, mais va donc vivre un poil plus loin (parfois un petit quart d'heure !)
Pardonne ma franchise...

Bon courage à toi !

Anonyme a dit…

on récolte toujours les fruits des efforts que l'on a semé ...
COURAGE

Anonyme a dit…

Julie, je ne peux que t'offir mes pensées, te dire courage. Je peste contre ce monde où une maman n'a pas le droit d'avoir un toi pour elle et ses petits.
Continue à te battre, je suis sûre que les choses finiront par bouger. Tes enfants sont ta force ils t'aident à tenir, tu tiens pour eux. En cela tu n'es rien d'autres qu'une maman, comme toutes les autres.
Certains trouveront cela peut-être "romantique", mais je crois que si on arrêtait de penser notre monde comme un monde parfait lisse dans lequel on doit tous rentrer dans des cases, ta situation trouverait plus vite une issue.

Je suis de tout coeur avec toi, Julie. Ne craque pas.

cronic a dit…

Chère Julie,
Du Québec, je suis de tout coeur avec vous.
J'ai aussi connu dans ma vie des situations qui me semblaient désespérées et sans issue. Les pensées et encouragements de tous ceux et celles qui connaissaient ma situation m'ont "portée".
À ma mesure, je vous porte aussi ce matin et vous prends dans mes bras chaleureusement, le temps de vous laiser souffler et peut-être aussi de pleurer un bon coup, question de pouvoir continuer le combat le coeur un peu plus léger.
Je pense à vous très fort,
Nicole

mahtiaivo a dit…

de la vie de con mais rien ne fait

mahtiaivo a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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SabineL a dit…

Je viens de tomber sur votre blog et je suis pétrifiée de ce que vous vivez depuis si longtemps et aussi des remarques de l'administration que vous avez pu avoir !
Chère Julie, je suis derrière vous.

untxin a dit…

Je suis très étonnée des commentaires postés ici...Bien entendu, Julie, nous sommes là à te lire plus ou moins confortablement installées derrière nos écrans...souvent tellement loin, que nous ne pouvons rien pour t'aider. Mais moi c'est cette impuissance qui me fait enrager, dans quelle société vivons nous pour que nous ne puissions agir dans de telles situations ? Alors à part t'encourager, te dire et te répéter qu'il faut continuer, que c'est bien normal que parfois tu n'en puisses plus, et que je comprends très bien que tes enfants soient ton moteur, je ne peux rien faire. Tout autre type de commentaire me semble ici très déplacé.
Julie connait mieux que quiconque sa situation, comment peut-on oser lui dire qu'elle doit changer de route ???!!

MartineR a dit…

Julie, je suis assez d'accord avec Ciboulette, elle ne te dit pas que tes enfants vont t'être retirer mais qu'il faut les préserver surtout que tu as la chance d'avoir une famille derrière Toi; malheureusement tu n'es pas la seule dans ce cas ou similaire;

Où en es-tu avec Camille?? Et puis penses aussi à Toi car il te faut être forte

Je n'ai pas de raison de te dire :: fais ceci fais cela.....mais tu parrais bien épuisée et il faut être lucide aussi

Courage

Anonyme a dit…

Je suis soulagée que quelques uns comprennent mes inquiétitude quant à cette situation ubuesque. Merci à Martine et à Hirondelle d'avoir compris le sens de mes commentaires. Quant à ceux qui prétendent que parce qu'on aime Paris on a le droit d'y vivre, même si on est pauvre et mal logé, je me permettrai de leur répondre, que les riches, eux, s'en tapent complètement des galères des moins nantis... J'adore toutes ces vedettes qui prennent la tête des manifs ou des occupations d'immeubles vides, c'est formidable, mais une fois la police débarquée, les squats vidés manu militari, les gens jetés à la rue, que font elles ces vedettes au grand coeur ? Logent-elles chez elles des pauvres, des sans abris, des mal logés ? Non, pas que je sache, elles retournent dans leurs lofts de 300 m2 et vont au prochain cocktail prévu sur leur agenda, sans que ça les travaille plus que ça... Parce qu'en plus, pour vendre son image, s'exhiber avec des pauvres, c'est porteur. Alors, au lieu d'encourager tout et n'importe quoi, sans apporter l'ombre d'une solution de plus d'un mois, il vaut mieux à mon sens, prévenir des dangers qui guettent et qui menacent, mais ça, bien sûr, c'est beaucoup moins sympas. Mais mon Dieu que je voudrais avoir tort..

Bénédicte a dit…

Mettre 300 mal-logés dans un loft, aussi grand soit-il, c'est technique et ça ne résoud pas le problème.
Séparer les familles, c'est facile à dire mais ça crée des problèmes humains qui s'ajoutent aux problèmes matériels.

Marianne a dit…

Même si je comprends les propos de ciboulette, j'ai travaillé avec des familles en situation précaire, et je sais pour l'avoir vécu que rien ne motive plus des parents pour avancer que d'avoir leurs enfants avec eux. Lorsqu'ils sentent leurs enfants "en sécurité", même si c'est loin d'eux, ils ont beau avoir envie de retrouver une vie de famille, ils ont beaucoup plus de mal à se battre au quotidien pour obtenir les conditions qui permettront cette réunion.
Alors Julie, courage, et comme tu le dis, ils n'ont pas l'air traumatisés par la situation, tu es leur point d'ancrage, ça leur suffit.
Je sais que je suis derrière mon écran, qui me sers aussi à relayer ton combat tant que je peux. Je suis en proche banlieue, mais mon compagnon serait trop mal à l'aise à l'idée de partager notre petit 3 pièces avec des gens qu'il ne connaît pas (nous y sommes déjà 4). Je rage de ne pas pouvoir faire plus, et surtout que les services qui pourraient le faire traînent des pieds.

Sandrine D. a dit…

Je ne suis pas d'accord avec ciboulette100... vous retirer vos enfants, ce serait vous retirer toute cette énergie et toute cette force qui vous font continuer d'avancer et espérer.
Ces enfants ont bien sûr besoin d'un toit et d'une situation stable, mais ils ont surtout besoin de leur maman, les confier à des gds-parents (autrement que pendant des vacances) c'est déjà un peu renoncer, baisser les bras...
Comme je comprends votre souhait de les garder auprès de vous et bravo pour les rendre aussi équilibrés qu'ils semblent l'être malgré vos difficultés matérielles.
Oui Julie, vous pouvez en être fière! Je vous soutiens... à distance, et je vous suis pas le biais de ce blog. Bonne chance pour la suite...

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