Quand j'ai commencé ce blog en septembre dernier, c'était juste pour raconter au jour le jour ce que nous vivions tous les trois. Au début je voulais envoyer une lettre chaque semaine à Daniel Vaillant pour lui décrire concrètement ce que c'est que d'être sans logement, car j'avais l'impression qu'à la mairie, ils ne s'en rendaient pas bien compte. Et puis je me disais que ça changerait des lettres purement administratives, j'avais l'impression que de toutes façons elles terminaient toutes sur un tas de dossiers. J'aurais peut-être plus de chances comme ça d'avoir une réponse du maire... C'est mon frère qui m'a suggéré d'en faire un blog. J'ai hésité, je n'étais pas sûre de vouloir que tout le monde puisse lire ma vie... Et je ne voyais pas du tout comment les gens pourraient tomber dessus... J'étais loin d'imaginer l'ampleur que ça allait prendre !
Ces derniers jours, je dois dire que je me suis sentie vraiment dépassée, il m'a fallu prendre un peu de recul. J'ai reçu énormément de messages de soutien, de propositions, d'offres d'aide, de conseils, d'encouragements ! On nous a proposé des hébergements temporaires, des coups de main pour des déménagements, des petits tuyaux pour que les enfants se sentent bien, des dons d'habits, on m'a même proposé de garder les enfants. Des gens m'ont écrit de partout dans le monde, des hommes et des femmes de toute classe sociale, parents ou pas, des anciens SDF, des grands-pères et des grands-mères, des étudiants, et même des adolescents qui me disent : « J'ai 12 ans mais je trouve tout de même ça révoltant !» Je voudrais vraiment pouvoir remercier chacun d'entre vous, c'est incroyable que tant de gens se sentent touchés par notre situation, et vous n'imaginez pas à quel point c'est réconfortant de sentir que l'on n'est pas tout seul !
J'ai reçu aussi beaucoup d'autres sollicitations de la presse, de radios et de télés. Pour l'instant j'ai préféré ne pas donner suite. Ma priorité actuellement est de trouver un logement et de m'occuper de mes enfants. J'ai commencé ce blog dans cette urgence et je vais continuer, mais je n'ai pas le temps de faire plus, et je ne veux pas nous exposer davantage. Certaines personnes voudraient faire de moi l'égérie des mal-logés. Mais je ne me vois pas dans ce rôle-là, je n'ai pas l'âme d'une porte-parole, ça ne me ressemble pas du tout. Bien sûr, je veux que ce qui se passe en ce moment soit utile à tous ceux qui comme nous ont besoin d'un toit. Mais tout ce que je peux faire, je le fais par ce blog. Il y a même plusieurs éditeurs qui m'ont proposé de faire un livre ! Cela m'a bien fait rire, c'est un peu exagéré quand même !
Cependant j'ai accepté de rencontrer une journaliste de l'émission « Arrêt sur image » qui est diffusée sur internet, mais c'est pour un article écrit qui est paru sur leur site. Leur démarche est différente, l'article parle de la solidarité qui s'est créée chez les « mamans blogueuses » et tente de retracer comment le mouvement s'est formé. Et j'avoue que j'étais curieuse de le comprendre ! Ce qui est amusant, c'est que la journaliste a retrouvé la première personne qui a mis mon blog en lien depuis le sien ("la mare enchantée"), et il se trouve que je connais très bien cette personne, mais elle ne m'avait pas mise au courant de sa démarche. Et si ça se trouve, tout a commencé grâce à elle...
J'ai vu aussi qu'il y a eu quelques débats sur le blog et apparemment ailleurs. J'imagine que c'est inévitable quand on fait l'objet d'un article à la fois aussi personnel et aussi public. Je ne tiens pas à répondre à des critiques souvent mal informées, mais je voudrais préciser deux-trois choses qui étaient peut-être ambiguës dans l'article du Monde.
D'abord, l'article laisse entendre que j'avais un « emploi » à Bordeaux que j'aurais quitté pour venir à Paris. En réalité, j'étais en formation dans les chevaux et nous avions une semaine d'école pour deux semaines de stage. J'ai ainsi travaillé dans des écuries pendant quatre ans mais sans être rémunérée. Lorsque j'ai quitté Bordeaux, il y a maintenant dix ans, c'était à la fin de ma formation, je n'avais pas de travail. C'est en arrivant à Paris que j'ai commencé à gagner ma vie en faisant des petits boulots.
Par ailleurs, concernant Madiop, le père de mes enfants, je ne voudrais pas qu'on imagine que c'est quelqu'un d'absent, de négligent, ou d'irresponsable. Nous sommes séparés mais nous restons proches et nous nous respectons beaucoup. Financièrement, il n'a pas actuellement la capacité de m'aider, mais chaque fois qu'il le peut, il est présent pour les enfants. Souvent, je quitte tard le travail et c'est lui qui se charge d'aller chercher Jules à l'école et Orphée à la crèche, et il les garde régulièrement le soir.
Enfin, je voudrais répondre aux gens nombreux qui me conseillent de quitter Paris pour la banlieue ou la province. Si je ne le fais pas, ce n'est pas par entêtement, c'est que la question ne se pose pas vraiment : toute ma vie est ici. Mon travail est ici, le père de mes enfants est ici, mon frère est ici, mes amis sont ici, l'école de Jules est ici, tous ses copains sont ici, la crèche d'Orphée est ici... Si je pars de Paris je n'aurai plus rien. Je veux rester à Paris parce que maintenant c'est chez moi, voilà tout. Je ne veux pas que ce soit un luxe réservé aux riches. Je pense que chacun devrait être libre de vivre où il le souhaite, quels que soient ses revenus.
Et voilà que même M. Vaillant m'a laissé un commentaire jeudi soir ! Je le remercie beaucoup de sa réponse que j'ai lue attentivement. Je ne doute pas que lui et son équipe fassent de leur mieux pour régler le problème du logement dans le 18ème. Qu'il se rassure, je n'ai jamais pensé que la médiatisation suffirait à avoir un logement social tout de suite. Ça serait trop facile s'il suffisait de passer dans un journal et hop tout est réglé !
Je ne demande pas un traitement de faveur. Je suis bien consciente des difficultés de la mairie avec toutes les demandes d'urgence, mais il y a un vrai problème et j'en fais partie.
Si je peux donner mon avis, je trouve déprimant que la réponse des politiques soit toujours : "On ne peut rien faire de plus..." Je ne sais pas ce que les politiques devraient faire pour régler le problème du logement, mais c'est à eux de le savoir, pas à moi ! S'ils sont d'accord pour dire que ce n'est pas normal que des dizaines de familles soient à la rue, s'ils sont d'accord que des cas comme le nôtre ne sont pas isolés mais qu'il y a un vrai problème social, c'est leur travail à eux de trouver des solutions, non ?
M. Vaillant, vous avez certainement raison de rappeler que les règles sont les règles et qu'elles sont les mêmes pour tous. Je suis bien d'accord. Mais je n'oublie pas que les règles, c'est vous qui les faites ! C'est votre responsabilité de décider de construire plus de logements sociaux, de décider s'il vaut mieux les attribuer aux plus pauvres ou bien aux classes moyennes, de décider si les gens qui dépassent les plafonds doivent encore être logés par les HLM ou s'il faut davantage de roulement... Je comprends quand mon assistant social me dit qu'il ne peut rien faire de plus, parce que je sais que ses moyens d'actions sont limités par les choix qu'ont faits les élus. Mais vous, vous ne devriez pas pouvoir dire cela, car c'est votre rôle de politique de trouver des solutions aux problèmes, non ? C'est difficile, je veux bien le croire, mais c'est votre travail et vous l'avez choisi.
Mon travail à moi, à mon petit niveau, c'est de vous expliquer la situation, pour que vous compreniez mieux ce que vivent les gens sans logement, et que vous puissiez mieux répondre à leurs problèmes. C'est pour cela que j'ai commencé ce blog. D'autres le font autrement, en militant ou en manifestant, moi je le fais avec ce blog. Si cela peut modifier ne serait-ce qu'un tout petit peu les politiques vis à vis du logement, alors ça n'aura pas servi à rien.
Pour ce qui est des hébergements d'urgence, c'est-à-dire de l'hôtel, c'est vrai que je n'ai pas accepté l'aide des services sociaux. M. Kossi, qui m'a reçue à la permanence, a aussi beaucoup insisté mais l'hôtel coûte extrêmement cher malgré les aides financières. On ne peut pas y vivre au quotidien comme dans un appartement (on ne peut pas cuisiner, les toilettes sont souvent sur le palier...) Et je connais tellement de familles qui y sont depuis des années...
Pour l'instant donc, pas de nouvelles des HLM, et la vie continue pareil.
Lundi, j'ai enfin trouvé un moment de libre pour aller à la cave où sont entreposés d'anciens habits de Jules que j'aurais voulu mettre à Orphée. Je suis arrivée là-bas toute contente, j'ai surpassé ma phobie du noir pour trouver la lumière au fond de la cave et j'ai ouvert la porte que j'avais fermée il y a plusieurs mois. Je n'y étais jamais revenue et je ne me souvenais pas de la façon dont on avait rangé. En fait c'est un véritable Tétris en 3D ! Tout y est empilé à la perfection du sol au plafond, et bien sûr je n'avais pas imaginé devoir récupérer des affaires au compte-goutte, ce qui fait que je n'ai rien retrouvé. J'ai refermé la porte, éteint la lumière et suis repartie un peu amère. Le soir, comme je racontais ma déception à Emmanuelle, elle s'est levée d'un coup et a sorti d'un placard plein d'habits de ses filles qui étaient trop petits et qui pouvaient aller aussi bien à des garçons !
Le week-end dernier nous n'avions pas de déménagement à faire, du coup on a pu profiter de nos journées. On est allé au parc rejoindre des amis et comme nos enfants sont du même âge et que ce sont des petits mecs, ils ont joué au foot. Ça peut paraître anodin mais ce sont juste des moments de joie.
Nous quittons l'appartement d'Emmanuelle dans quelques jours. Je lui suis très reconnaissante pour son accueil et surtout ça a été une vraie rencontre. Elle et ses filles ne sont finalement pas parties en vacances. Léah a été très malade, son état ne lui permettait pas de voyager. Du coup on a passé beaucoup de temps ensemble. L'avantage de vivre des choses difficiles, c'est que cela rend plus fort et que l'on rencontre des gens formidables.
Cette fois-ci, je vais sous-louer un appartement pour un mois. Nous restons une fois de plus dans le quartier, entre le jardin d'Eole et la rue Marx Dormoy. Mais j'espère que ce sera le dernier, et qu'ensuite nous aurons notre appartement à nous !
Ces derniers jours, je dois dire que je me suis sentie vraiment dépassée, il m'a fallu prendre un peu de recul. J'ai reçu énormément de messages de soutien, de propositions, d'offres d'aide, de conseils, d'encouragements ! On nous a proposé des hébergements temporaires, des coups de main pour des déménagements, des petits tuyaux pour que les enfants se sentent bien, des dons d'habits, on m'a même proposé de garder les enfants. Des gens m'ont écrit de partout dans le monde, des hommes et des femmes de toute classe sociale, parents ou pas, des anciens SDF, des grands-pères et des grands-mères, des étudiants, et même des adolescents qui me disent : « J'ai 12 ans mais je trouve tout de même ça révoltant !» Je voudrais vraiment pouvoir remercier chacun d'entre vous, c'est incroyable que tant de gens se sentent touchés par notre situation, et vous n'imaginez pas à quel point c'est réconfortant de sentir que l'on n'est pas tout seul !
J'ai reçu aussi beaucoup d'autres sollicitations de la presse, de radios et de télés. Pour l'instant j'ai préféré ne pas donner suite. Ma priorité actuellement est de trouver un logement et de m'occuper de mes enfants. J'ai commencé ce blog dans cette urgence et je vais continuer, mais je n'ai pas le temps de faire plus, et je ne veux pas nous exposer davantage. Certaines personnes voudraient faire de moi l'égérie des mal-logés. Mais je ne me vois pas dans ce rôle-là, je n'ai pas l'âme d'une porte-parole, ça ne me ressemble pas du tout. Bien sûr, je veux que ce qui se passe en ce moment soit utile à tous ceux qui comme nous ont besoin d'un toit. Mais tout ce que je peux faire, je le fais par ce blog. Il y a même plusieurs éditeurs qui m'ont proposé de faire un livre ! Cela m'a bien fait rire, c'est un peu exagéré quand même !
Cependant j'ai accepté de rencontrer une journaliste de l'émission « Arrêt sur image » qui est diffusée sur internet, mais c'est pour un article écrit qui est paru sur leur site. Leur démarche est différente, l'article parle de la solidarité qui s'est créée chez les « mamans blogueuses » et tente de retracer comment le mouvement s'est formé. Et j'avoue que j'étais curieuse de le comprendre ! Ce qui est amusant, c'est que la journaliste a retrouvé la première personne qui a mis mon blog en lien depuis le sien ("la mare enchantée"), et il se trouve que je connais très bien cette personne, mais elle ne m'avait pas mise au courant de sa démarche. Et si ça se trouve, tout a commencé grâce à elle...
J'ai vu aussi qu'il y a eu quelques débats sur le blog et apparemment ailleurs. J'imagine que c'est inévitable quand on fait l'objet d'un article à la fois aussi personnel et aussi public. Je ne tiens pas à répondre à des critiques souvent mal informées, mais je voudrais préciser deux-trois choses qui étaient peut-être ambiguës dans l'article du Monde.
D'abord, l'article laisse entendre que j'avais un « emploi » à Bordeaux que j'aurais quitté pour venir à Paris. En réalité, j'étais en formation dans les chevaux et nous avions une semaine d'école pour deux semaines de stage. J'ai ainsi travaillé dans des écuries pendant quatre ans mais sans être rémunérée. Lorsque j'ai quitté Bordeaux, il y a maintenant dix ans, c'était à la fin de ma formation, je n'avais pas de travail. C'est en arrivant à Paris que j'ai commencé à gagner ma vie en faisant des petits boulots.
Par ailleurs, concernant Madiop, le père de mes enfants, je ne voudrais pas qu'on imagine que c'est quelqu'un d'absent, de négligent, ou d'irresponsable. Nous sommes séparés mais nous restons proches et nous nous respectons beaucoup. Financièrement, il n'a pas actuellement la capacité de m'aider, mais chaque fois qu'il le peut, il est présent pour les enfants. Souvent, je quitte tard le travail et c'est lui qui se charge d'aller chercher Jules à l'école et Orphée à la crèche, et il les garde régulièrement le soir.
Enfin, je voudrais répondre aux gens nombreux qui me conseillent de quitter Paris pour la banlieue ou la province. Si je ne le fais pas, ce n'est pas par entêtement, c'est que la question ne se pose pas vraiment : toute ma vie est ici. Mon travail est ici, le père de mes enfants est ici, mon frère est ici, mes amis sont ici, l'école de Jules est ici, tous ses copains sont ici, la crèche d'Orphée est ici... Si je pars de Paris je n'aurai plus rien. Je veux rester à Paris parce que maintenant c'est chez moi, voilà tout. Je ne veux pas que ce soit un luxe réservé aux riches. Je pense que chacun devrait être libre de vivre où il le souhaite, quels que soient ses revenus.
Et voilà que même M. Vaillant m'a laissé un commentaire jeudi soir ! Je le remercie beaucoup de sa réponse que j'ai lue attentivement. Je ne doute pas que lui et son équipe fassent de leur mieux pour régler le problème du logement dans le 18ème. Qu'il se rassure, je n'ai jamais pensé que la médiatisation suffirait à avoir un logement social tout de suite. Ça serait trop facile s'il suffisait de passer dans un journal et hop tout est réglé !
Je ne demande pas un traitement de faveur. Je suis bien consciente des difficultés de la mairie avec toutes les demandes d'urgence, mais il y a un vrai problème et j'en fais partie.
Si je peux donner mon avis, je trouve déprimant que la réponse des politiques soit toujours : "On ne peut rien faire de plus..." Je ne sais pas ce que les politiques devraient faire pour régler le problème du logement, mais c'est à eux de le savoir, pas à moi ! S'ils sont d'accord pour dire que ce n'est pas normal que des dizaines de familles soient à la rue, s'ils sont d'accord que des cas comme le nôtre ne sont pas isolés mais qu'il y a un vrai problème social, c'est leur travail à eux de trouver des solutions, non ?
M. Vaillant, vous avez certainement raison de rappeler que les règles sont les règles et qu'elles sont les mêmes pour tous. Je suis bien d'accord. Mais je n'oublie pas que les règles, c'est vous qui les faites ! C'est votre responsabilité de décider de construire plus de logements sociaux, de décider s'il vaut mieux les attribuer aux plus pauvres ou bien aux classes moyennes, de décider si les gens qui dépassent les plafonds doivent encore être logés par les HLM ou s'il faut davantage de roulement... Je comprends quand mon assistant social me dit qu'il ne peut rien faire de plus, parce que je sais que ses moyens d'actions sont limités par les choix qu'ont faits les élus. Mais vous, vous ne devriez pas pouvoir dire cela, car c'est votre rôle de politique de trouver des solutions aux problèmes, non ? C'est difficile, je veux bien le croire, mais c'est votre travail et vous l'avez choisi.
Mon travail à moi, à mon petit niveau, c'est de vous expliquer la situation, pour que vous compreniez mieux ce que vivent les gens sans logement, et que vous puissiez mieux répondre à leurs problèmes. C'est pour cela que j'ai commencé ce blog. D'autres le font autrement, en militant ou en manifestant, moi je le fais avec ce blog. Si cela peut modifier ne serait-ce qu'un tout petit peu les politiques vis à vis du logement, alors ça n'aura pas servi à rien.
Pour ce qui est des hébergements d'urgence, c'est-à-dire de l'hôtel, c'est vrai que je n'ai pas accepté l'aide des services sociaux. M. Kossi, qui m'a reçue à la permanence, a aussi beaucoup insisté mais l'hôtel coûte extrêmement cher malgré les aides financières. On ne peut pas y vivre au quotidien comme dans un appartement (on ne peut pas cuisiner, les toilettes sont souvent sur le palier...) Et je connais tellement de familles qui y sont depuis des années...
Pour l'instant donc, pas de nouvelles des HLM, et la vie continue pareil.
Lundi, j'ai enfin trouvé un moment de libre pour aller à la cave où sont entreposés d'anciens habits de Jules que j'aurais voulu mettre à Orphée. Je suis arrivée là-bas toute contente, j'ai surpassé ma phobie du noir pour trouver la lumière au fond de la cave et j'ai ouvert la porte que j'avais fermée il y a plusieurs mois. Je n'y étais jamais revenue et je ne me souvenais pas de la façon dont on avait rangé. En fait c'est un véritable Tétris en 3D ! Tout y est empilé à la perfection du sol au plafond, et bien sûr je n'avais pas imaginé devoir récupérer des affaires au compte-goutte, ce qui fait que je n'ai rien retrouvé. J'ai refermé la porte, éteint la lumière et suis repartie un peu amère. Le soir, comme je racontais ma déception à Emmanuelle, elle s'est levée d'un coup et a sorti d'un placard plein d'habits de ses filles qui étaient trop petits et qui pouvaient aller aussi bien à des garçons !
Le week-end dernier nous n'avions pas de déménagement à faire, du coup on a pu profiter de nos journées. On est allé au parc rejoindre des amis et comme nos enfants sont du même âge et que ce sont des petits mecs, ils ont joué au foot. Ça peut paraître anodin mais ce sont juste des moments de joie.
Nous quittons l'appartement d'Emmanuelle dans quelques jours. Je lui suis très reconnaissante pour son accueil et surtout ça a été une vraie rencontre. Elle et ses filles ne sont finalement pas parties en vacances. Léah a été très malade, son état ne lui permettait pas de voyager. Du coup on a passé beaucoup de temps ensemble. L'avantage de vivre des choses difficiles, c'est que cela rend plus fort et que l'on rencontre des gens formidables.
Cette fois-ci, je vais sous-louer un appartement pour un mois. Nous restons une fois de plus dans le quartier, entre le jardin d'Eole et la rue Marx Dormoy. Mais j'espère que ce sera le dernier, et qu'ensuite nous aurons notre appartement à nous !
96 commentaires:
merci pour toutes ces précisions!
j'étais effectivement très curieuse de savoir par où votre "histoire" avait commencé!
Bonne chance,
et au plaisir de lire vos prochains billets.
Bonjour,
je vous le re-propose...si vous avez besoin ma voiture est à votre disposition pour déménager (mhvaurs@yahoo.fr) .Je serais en plus trés heureuse de vous rencontrer. Je partage votre sentiment sur la lettre de Daniel Vaillant. Et je trouve trés sage l'usage que vous faites des journalistes. Par contre pour écrire un livre, peut être pouvez vous y reflechir...vous avez un réel talent d'écriture.
Votre réaction est admirable.
Pour Daniel Vaillant, j'aimerais savoir si par exemple l'ami d'un ami lui demandait de l'aide discrète comment il réagirait. Il répondrait qu'il ne peut rien faire de plus et il ne ferait rien de plus. J'en doute.
On lit toujours, on est toujours là à te suivre. J'avais lu des commentaires aigris et hargneux sur le site du Monde suite à l'article, ça m'avait fait de la peine de penser que tu les avais sûrement lus aussi, ces gens si sûrs d'eux-mêmes qui vivent bien dans les clous.
Courage, à bientôt !
Allez hop! Un peu de soutien!! De ma petite part ici à Taiwan!
Vous écrivez réellement bien, c'est clair, agréable à lire et vous exposez bien le problème. C'est en effet à messieurs et mesdames les Politiques de régler ça.
Je n'aime pas quand les gens viennent vous lire et ont déjà tout un tas d'avis sur vous sans vous connaitre.
Mais il y a du bon aussi dans la sur-médiatisation... des tonnes de personnes sont là pour vous aider!
Bravo, pour ton honnêteté, la justesse de tes propos, ton courage, et ta sagesse quant aux sirènes hurlantes des médias.
Bonjour Julie,
Je t'ai découverte en lisant l'article du Monde, puis ai vu ton blog, et j'ai été très touchée par ton histoire. Je te souhaite beaucoup de courage. Tu as bien eu raison d'avoir apporté ces précisions par rapport à l'article (bien qu'il n'était pas ambigu, mais les gens comprennent que ce qu'ils veulent...c'est dommage). Le sgens devraien tcomprendre sans pour autant t'inciter à déménager en province, ca me révolte! tu as bien raison de rappeler tout ce que tu dis, essaies de faire comprendre à Mr Vaillant, dans ton post du 23 novembre. C'est à eux de trouver une solution, pour tous. Dire "on ne peut rien faire de plus" c'est démissionner...je trouve ca inadmissible, si on veut on peut! et ca n'est pas à toi de faire plus (comme ce qu'il avait dit "il faut se bouger, Mademoiselle" ca me révolte!).
Je n'ai pas de travail depuis la fin de mes études, de mes stages, et ça "dure" (et c'est dur) mais j'ai la chance d'avoir un toit.
Je comprends ta situation et je souhaite sincèrement que tu puisses enfin avoir un chez toi pour toi et tes enfants. Il y a quand meme plein de logements sociaux vacants ou mal distribués, c'est fou. si seulement, les politiques pouvaient enfin prendre les bonnes décisions, que cela soit une priorité le logement, c'est la base de tout.
Courage!
Amicalement,
Sandrine
Bonjour,
C'est la 1ère fois que je laisse un commentaire sur votre blog. Mais ça fait déjà quelques semaines que je suis votre parcours. Je suis évidemment écoeurée par votre situation.
Mais je voudrai par contre moi aussi vous encourager dans le projet d'un livre. Vous avez un réel don d'écriture, vous trouvez le mot juste. Mais je comprends évidemment que pour l'instant votre priorité soit de trouver un toit et de tout remettre en ordre. Mais garder en tête qu'un livre laisserai une trace réelle de votre parcours et pourrai aider beaucoup d'autres dans votre situation.
Je vous souhaite plein de courage et j'espère que vous aurez un toit pour Noël.
Amitiés,
Virginia
Je suis triste de savoir que tu dois de nouveau bouger avec tes enfants.
C'est vrai que c'est pénible de devoir toujours bouger bouger bouger.
De plus je trouve navrant que tu sois obligée de te justifier.
Je comprends très bien que tu ne veuilles pas quitter Paris, et puis ça ne résoudrait en rien le problème.
Je te félicite de ne pas te laisser tourner la tête par toute cette médiatisation car tu en perdrais l'essentiel.
Je te souhaite bonne continuation.
A bientôt pour de bonnes nouvelles j'espère
winnie
Bonjour Julie, bonjour à tous,
J'ai eu la chance de grandir en HLM à Paris centre, et ma mère qui avait des grandes difficultés financières à l'époque est encore dans ce HLM dont elle ne devrait plus pouvoir bénéficier. mais comment se dépoter après tant d'années ? J'aimerai que les loyers de ces gens soient revus à la hausse quand leur situation financière s'améliore. et que cet argent serve à loger des gens dans le privé avec une espèce de MEGA APL. ne pas forcer les habitants de HLM à partir, mais les obliger à payer plus pour que d'autres puissent bénéficier de logements aidés.
Quant au fait de partir en province, juste une précision : je suis d'accord avec Julie que tout un chacun devrait pouvoir vivre où il le souhaite. Il y a six mois, mon fiancé et moi nous avons fait le choix de partir en province, parce que ne pouvions pas nous permettre de logement décent à Paris hors de la colocation et franchement nous ne le regrettons pas. C'est vrai que nous n'avons pas le même age, ni la même situation, mais il existe une vie hors de Paris qui vaut le coup d'être vécue aussi.
J'ai fait passer l'adresse de ce site aux amis pour prolonger le bouche à oreille du net, en espérant que quelqu'un connait quelqu'un qui connait quelqu'un...
bonne continuation Julie, et bravo pour tous ces choix courageux.
CD
oh comme je suis heureuse que tu puisse voir le bout du tunnel... douces pensées pour vous tous !
J'ai éprouvé du plaisir à retrouver votre prose. Quand vous aurez réglé ce problème de logement et aussi de travail, revenez sur l'intérêt que vous avez suscité pour votre personne, au delà de vos difficultés concrètes, et acceptez vos talents.
j'imagine comme ça ne doit pas être facile à "gerer" tout ces retours, positifs ou non... et en attendant tu n'as toujours pas le droit de payer ton loyer comme tout le monde.
J'ai lu le commentaire de DAniel Vaillant. Décourageant.
Je vous embrasse
Bonjour Julie, merci pour ton post, ce qui est pénible c'est que tu aies à te justifier par rapport aux remarques acerbes...et aux jugements...Ton billet est clair et limpide comme toi tu es droite et parfaitement consciente de la situation qui n'est malheureusement pas unique. C'est un bien que tu n'aies pas répondu favorablement aux demandes des médias qui profitent souvent du coup médiatique et qui oublie ensuite...très vite...Je suis certaine que la lumière est enfin au bout du tunnel...bien à toi ...Maryline
Salut,
la réponse que vous faites à Vaillant est excellente.
Mais il y a une chose que nous, les citoyens, avons oublié: que les politiques travaillent pour le bien du plus grand nombre ne va pas de soit... Pour la plupart, nous dormons depuis bien trop longtemps et ne savons plus que pour que la politique travaille pour nous, il nous revendiquer...
Pendant que nous dormons sur nos lauriers, le monde tourne et de puissant lobby modifient nos sociétés (je vis en Allemagne) dans un sens qui sera définitivement au désavantage du plus grand nombre...
Il ne tient qu'a nous pour que cela change.
Surtout en ce moment ou l'idéologie dominante vacille sur ses fondements (néolibéralisme) et où le temps est propice à sa critique.
Bravo pour ce Blog, qui est très bien écrit, et bonne chance pour toi et tes petits lardons...
bonjour,
je suis votre blog,et j'espère que les politiques vont enfin se bouger les fesses!!
Paris ville de riches...on devrait pouvoir habiter où l'on veut.
je suis de tout coeur avec vous,et j'espère que les bons moments passés avec vos fils seront de plus en plus nombreux.
bonne journée
merci pour toutes ces précisions qui j'espère vont en faire taire plus d'un
votre réponse à D.Vaillant est excellente
quelle force en vous et quel optimisme
bonne chance à vous 3 et salutations à emmanuelle
bises
Bonjour,
Je suis journaliste à Femme Actuelle et j'ai découvert votre parcours dans Le Monde. Je viens de lire les dernières pages de votre blog et je comprends que vous souhaitez vous mettre en retrait des sollicitations que vous recevez. Cependant, nous avons été très touchées par votre histoire à la rédaction et nous aimerions faire votre portrait. Y a-t-il un numéro où vous joindre ? Je vous laisse mon adresse mail : cfouille@prisma-presse.com.
A très vite j'espère
Charlotte
tu es limpide julie et en accord avec toi même et c'est bien le plus important.
j'espère, j'espère que tu vas vite avoir ton logement!
Merci pour toutes tes explications qui nous permette de mieux comprendre encore ta situation!
J'espere que tes petits bonhommes vont bien! C'est bien que tu puisse sous louer au moins un mois un appart sa te permettra d'attendre du nouveau et de passer un peu de temps avec tes enfants juste en famille!
Je sais que les choses ne bouge pas vite mais je suis pourtant sur que ta démarche fera bouger les choses au moins pour quelques familles!
Courage je sais que tu auras un toi pour tes enfants bientot en tout cas je l'espere
Bonjour Julie,
Je suis bien triste pour toi que tu ais encore à attendre,je pensais que toutes nos lettres et mails aboutiraient plus vite( mon côté naif!)J'ai trouvé bien l'article du monde,sans le décortiquer, ce que tu as fais avant, après ne regarde personne...tu racontes bien ton quotidien et c'est juste cela que nous partageons, j'espère que tu ne te sentiras pas trop seule dans ta sous loc et que ce sera le bon après et que ton prochain post nous l'annoncera. Nous pensons bien à toi!
Coucou,
Juste un ptit coucou à toi et à tes deux enfants.
Le problème de fond, c'est que vous ne pouvez pas vivre à Paris avec 2 enfants avec vos revenus. On peut s'indigner de votre situation mais cela ne change pas les faits: demain, même avec un petit loyer, vous n'y arriverez pas. Et les politiques ne peuvent pas vous favoriser. Vous ne pourrez pas avoir un logement gratuit, même en HLM.
Je te le souhaite aussi très fort que cet appartement sera le dernier et que très vite tu auras ton chez toi.
Je t'embrasse.
Hello Julie,
Merci pour les precisions que tu apportes sur ta situation. J'espere que certaines personnes reviseront leur jugement.
Je continuerai de te lire de l'autre cote de l'ocean. Bon courage !
Blandine d'Atlanta
C'est vrai que ton écriture est agréable.Je suis pret à souscrire pour pouvoir lire ton premier livre !!
Mais l'urgence est ailleur aujourd'hui.Si j'étais magicien, riche ou puissant ce logement tu l'aurez tout de suite.
Je n'avais pas l'intention de préparer un arbre pour Noël cette année...mais j'ai pensé:et si Julie et ses enfants avait besoin d'un coup de main?Et s'ils voulaient qu'on prépare ensemble un bel arbre près de la cheminée?
Je suis content que tu ais trouvé une solution pour un mois.J'espère que TON logement ne tardera pas.
Dans tous les cas , ma proposition antérieure reste valable si elle est adaptée et vous convient.Je te redonne mes coordonnées dans ton mail.
Courage et bizous aux petits
papi marcheur
bonsoir je suis de tout coeur avec vous. si vous avez besoin de vetements en 2 ans n'héssitez pas j'en ai! je vous laisse mon adresse mail berengere.boudin@gmail.com
j'attends votre prochain post avec impatience
courage!
Bérengère
Chère Julie, je comprends bien que ta vie soit sur Paris, mais ça me semble bien difficile quand même de résister dans de telles conditions. J'espère que de sous-location en sous-location tu finiras d'ici quelques semaines pouvoir avoir une location tout court. Bises à vous trois... 4, pardon j'oublias le papa ;) et tiens nous au courant surtout !
Je trouve cela honteux que tu aies à te justifier sur ta façon de vivre : ne pas quitter Paris, ton parcours scolaire, ta relation avec le père de tes enfants, etc....
Tu as raison : Paris ne doit pas être une ville pour riches.
De quel droit peut-on se permettre de juger une personne sans la connaitre ?
Tu le prouves au quotidien que tu es une jeune femme courageuse et tes détracteurs devraient prendre exemple sur toi plutot que de te casser le morale.
Allez courage ma belle. Bisous aux petits.
Marie
Bravo pour votre réaction, votre pudeur et votre bon sens.
Mais s'il vous plait, ne renoncez pas à nous faire réfléchir, à remettre en question les verrous de la misère.
Salut Julie,
depuis le 14, j'attendais de tes nouvelles et je comprends pourquoi tu as pris le temps face à l'ampleur des réactions créées par ton blog. Je trouve ta réaction vraiment très saine et intelligente. Surtout continue ton blog c'est une vraie bouffée d'air frais qui nous ramène aux vraies valeurs. Bisous d'Espagne
Courage à toi, toujours et encore.
J'espère de tout coeur que tu auras bientôt ton logement dans la ville et le quartier que tu as choisi...
Je continue de lire attentivement ce Blog, qui est significatif de l'époque actuelle.
En plus de ta situation à la base et de la mobilisation de tellement de gens dévoués et serviables (c'est agréable de voir qu'à l'ère de l'individualisme sauvage il y ais encore cela, spécialement pendant les fêtes), il y a le Complexe médiatico-politique qui reste tout à fait capital dans l'équation du logement et de la politique sociale; les autorités politiques sont bien entendu plus poussées à l'action par une forte médiatisation, néanmoins, celle-ci ne dénature-t-elle et en fait un spectacle parfois? Je pense que la décision de repousser les assauts intempestifs des médias était sage.
Quoiqu'il en soit, M. Vaillant ne trafique pas les chiffres; la situation est vraiment catastrophique, mais l'on ne peut changer les choses brusquement: la méthode directe est condamnée à l'échec dit Liddel-Hart. Tout changement nécessitera une politique pensée et sur le long terme, et l'on ne pourra brusquer les forces importantes qui défendent leurs intérêts (on a noté un peu plus haut les groupes de pression avec l'Allemagne, effectivement, étant du pays aussi, j'ai entendu parler pas plus tard qu'hier d'un scandale sur des affaires de lobbys dans le monde patronal...bref). J'ai lu également plus haut des dénonciations de la politique néolibérale. C'est vrai qu'avec le modèle américain et Britannique, l'état-providence recule partout, y compris en France, mais je crains que la crise actuelle (que tu dois regarder avec cynisme) ne remette en question cela. Tout au plus cela bloquera pendant quelques temps le phénomène, mais il reprendra, sauf événement majeur.
En ces froides (neigeuses là où je suis) journées hivernales, je te souhaite une bonne continuation et de tomber sur le bon numéro à la loterie du logement!
Syllas
Bravo pour votre lucidité face à la surexposition médiatique mais de grâce vous n'avez pas à vous justifier d'être là oèu vous êtes avec les raisons qui sont les vôtres et rien que les vôtres gardez votre énergie intacte face à la bêtise de certains assis bien au chaud et surs de leur bon droit
Vous n'avez pas de compte à rendre à la société c'est la société qui doit prendre ses responsabilités je pense que vous faites chaque jour preuve de votre courage et votre volonté de trouver une issue ne vous perdez pas à essayer de faire entendre raison à certains , vous auriez toujours des torts.... l'essentiel est que la bonne énergie continue de circuler pour faire aboutir votre dossier et trouver une solution afin que vous puissiez retourner dans un quotidien ordinaire que personne ne pourra plus juger mais en attendant soyez forte de notre solidarité et de notre confiance en dépit de quelques coups de canif de concitoyens moins citoyens que c...
courage et je diffuse votre adresse pour essayer de sensibiliser encore et encore
gros bisous à vous trois et au papa et à toute votre famille Christine de TURQUIE
Bonjour Julie,
comme je l'ai dit en réponse à pas mal de polémiqueurs qui te conseillaient de partir de paris : paris ne doit pas être la ville des riches.
C'est votre ville. Restez y tous les 4.
Courage !
Ta réponse est vraiment positive et bien tournée.
Bravo. Ne baisse pas les bras.
On restera avec toi, avec vous.
A bientôt de te lire.
Claudie.
Bonsoir Julie
C est incroyable ca!!!! que tu sois oblige de te justifier!!!
Et u a eu raison de prendre un peu de recul, fais juste ce que tu pense etre bien pour toi et les enfants. Apres quand tu auras ton appart, tu pourras y reflechir autrement dans le calme.
J espere qu apres ce mois de sous location, tu y verras le bout et que tu pourras enfin demenager dans ton chez toi. Courage Julie.
Je vous embrasse bien fort
A bientot
j'avais entendu parlé de vous sur la blogosphere sans jamais visiter votre blog plus par pudeur que par opinion, j'avais peur de faire preuve de voyeurisme alors que je ne pouvais rien faire pour vous , mais les blogueuse me donnait de vos nouvelles, et aujourd'hui je lis chez l'une d'entre elles que les politiques vous ont découvert et tendu une main,
je vous souhaite à vous et vos enfants beaucoup de courage et de meilleurs moments, ,chacun d'entre nous peut à tout moment se retrouver à la rue, il faut en etre conscient... j'espere que votre blog aidera à faire avancer les choses dans un premier temps pour vous et par la suite, pour tous les autres
SDF
...je continue de vous soutenir ..et je suis admirative du calme et de la pondération qui transpirent de vos textes malgré la situation tellement difficile que vous vivez avec vos enfants au quotidien ...j'aimerai tant vous aider concrètement ...
Elfiselsa
Un seul mot CHAPEAU! julie pour ce que tu écris, ce que tu dis, ce que tu es tout simplement!
Tu mérites notre admiration et je te souhaite vraiment d'avoir un toit à toi pour Noël!
Courage Julie,
vous tenez le bon bout, la fin est proche.
Un voeu pour ces fêtes:
un logement pour Julie.
Après la lecture de l'article du monde, je vous avais mis en lien chez moi, pondu un article et tenté de laisser un commentaire ici qui a été mangé ;-)
Je voulais vous dire combien votre façon de voir les choses, le recul que vous vous imposez et la manière dont vous relatez tout cela me plaisent.
Vous avez vos raisons de poursuivre votre chemin et vous ne devriez pas avoir à vous justifier. Mais il est parfois difficile de lire et d'entendre les critiques de ceux qui croient tout savoir et qui ont forcément LA solution. Il faut être passé par la même situation pour être capable d'en parler. Vous vous débrouillez formidablement bien.
Bon courage Julie.
Je viens de découvrir ton blog et je suis bouleversée ! J'habite le Sud et fais partie de la "classe moyenne" : petits salaires, pas d'aide... mais un toit, à moi. Et là je mesure ma chance. Bon courage Julie, je sais que tu n'en manques pas. Mes pensées et mon coeur vous accompagne. J'espère très fort pour vous.
Je salut votre humilité et votre courage, vous êtes admirable, j'espère de tout coeur que la chance va tourner pour vous
Claudia
Bonjour Julie,
Très touchée par ton histoire, je l'ai aussi relayée chez moi... J'espère que cela fera bouger les responsables...
En effet moi aussi je mesure la chance de pouvoir me loger décemment à un prix raisonnable...
Les petits tracas de moïse passent au second plan après ta lecture, ça remet les choses en place...
Je te souhaite un fin heureuse à cette aventure qui je n'en doute pas n'a que trop durée...
Courage
Elféeretardement
Bonjour
j'ai vécu une situation identique, suis passée par la case cave, hébergement, nuit sur un banc, seule avec deux petites filles , un papa malade incapable d'aide , je sais que la volonté dans cette période noire est l'élément qui sauve , on doit tenir, accepter, comprendre, attendre, espérer, et encore tenir, ne pas tomber malade, être toujours énergie, patience, et attendre les petits moments de solitude pour craquer, loin des yeux...
j'avais 34 ans, j'en ai aujourd'hui 53, mes filles ont fait des études ont aujourd'hui une situation, je suis grand mère, je n'ai pas oublié la détresse qui me collait à la peau, je suis restée précaire suite à cette période mais j'ai toujours garder un logement à mon nom, cela me semble le plus important
je vous souhaite tant de belles choses à venir, surtout croyez en vous, et ne culpabilisez pas pour vos enfants, ils iront bien, ils se souviendront de vous à leurs côtés, de votre volonté et de votre amour
cette situation les rendra forts
je suis dans le midi, ma galère c'était à paris, j'ai décidé un jour d'en partir...
bon courage à vous trois
je susi admirative Julie. Nous étions quelques unes à craindre que la machine médiatique ne t'âbime, tu es bien plus forte que ça. Quant à la machine politique, si c'est une parade qu'elle cherche en te répondant ça, il ne faut peut être pas qu'elle insiste. Nous sommes toujours là. Les bloggueuses existent réellement.
Bonjour Julie,
Je me rappelle d'une histoire, une femme aisée qui avait 3 enfants et qui avait un logement HLM dans le 5ème arrondissement de Paris. Elle l'avait eu quand sa situation économique ne lui permettait pas de louer autre chose. Les années passèrent et sa situation s'était nettement améliorée. Ses enfants sont partis voler de leurs propres ailes. Elle habitait seule et habite toujours dans un 90m2 carré dans un bon arrondissement. Quand je pense à cette femme, cela me fait honte, de voir que certaine personnes abusent de ces logements, alors que d'autres comme vous les mérite!
Mr Vaillant, pourrait peut être faire quelquechose là dessus!
Je vous souhaite le meilleur, et surtout un logement dans les prochains jours!
Stéphanie
Julie,
Je continue à lire avec intérêt votre blog et à vous suivre dans vos "aventures". Je suis frappée en vous lisant du nombre de sollicitations reçues des média! Et je suis impressionnée par votre "sagesse" face à ses réactions. Vous avez raison de prendre un peu de recul pour tenter de voir clair, tout va très vite pour vous grâce à cet article du Monde... En disant cela je m'aperçois que c'est stupide parce que votre galère est déjà longue. J'espère que le bout du tunnel est pour bientôt. Moi je continuerai à vous suivre et je reste en pensée près de vous trois. Tenez bon! Grosses bises un peu frisquettes de Rotterdam!
chapeau bas madame.
Suite à l'article dans le monde, je suis venue ici vous lire.
Sans logement et avec deux enfants je ne sais pas si j'aurai eu votre courage.
Malgré un parcours difficile après douze ans de galère, je vois enfin le bout du tunnel.
Je croise les doigts pour que votre parcours du combattant soit plus court.
Les cinq lettres il parait que cela portes chances.
A bientôt de vous lire, vous écrivez bien.
merci de ces nouvelles, de cette sagesse encore, de la mesure toujours et pleins de douces pensées pour la suite. K.
courage
persévérance
amour
entraide
je suis a 500 km de chez vous
et je peux seulement vous souhaiter le plus beau des NOEL
un toit pour vous et les votres amitiés et solidarité
pour vous
mary
Bonsoir Julie
J'ai apprécie ton post. Je suis d'accord, il est inadmissible que despersonnes se trouvent sans logement.
C'est un risque que court deplus en plus de personne, et il ne fait pas laisser faire.
Ton blog est un temoignage, il est utile.
j'ai moi meme galeré il y a quelques années avec mes enfants en bas age. Mais à l'époque on arrivait encore a louer un logement convenable, a des prix raisonnables.
C'est aux personnes du gouvernement de trouver les solutions. Ils se sont presentés, ont ete elus, sont LARGEMENT payer pour trouver des solutions.
Facile de dire "on ne peut pas faire plus".
Je me demande, si le soir, en rentrant chez eux, ils ont ne serait ce qu'une infime pensée pour tout ces gens, les sdf, les mal loges, ceux qui n'arrivent plus a joindre les deux bouts et qui vivent dans l'angoisse de connaitre ta situation.
Bon courage a bientot
Cordialement
Bonsoir Julie
J'ai apprécie ton post. Je suis d'accord, il est inadmissible que despersonnes se trouvent sans logement.
C'est un risque que court deplus en plus de personne, et il ne fait pas laisser faire.
Ton blog est un temoignage, il est utile.
j'ai moi meme galeré il y a quelques années avec mes enfants en bas age. Mais à l'époque on arrivait encore a louer un logement convenable, a des prix raisonnables.
C'est aux personnes du gouvernement de trouver les solutions. Ils se sont presentés, ont ete elus, sont LARGEMENT payer pour trouver des solutions.
Facile de dire "on ne peut pas faire plus".
Je me demande, si le soir, en rentrant chez eux, ils ont ne serait ce qu'une infime pensée pour tout ces gens, les sdf, les mal loges, ceux qui n'arrivent plus a joindre les deux bouts et qui vivent dans l'angoisse de connaitre ta situation.
Bon courage a bientot
Cordialement
Julie, moi qui ai tremblé de colère devant les amalgames et les raccourcis, je reste coite devant tant de mots si parfaitement disposés ! Chapeau bas, Madame, au risque de me répéter !
Cette pudeur toujours, cette honnêteté...ces clarifications sans justifications, cette magnifique -et si juste- interpellation des politiques... pfff je me sens baudruche dégonflée, et ça me fait du bien (si c'est pas le monde à l'envers ...)
Je voudrais continuer à croire au Père Noël, et savoir que vous pouvez poser vos souliers chez vous le soir de Noël.
Je me sens godiche et maladroite, un peu à côté de la plaque, je sais bien que tu ne quémandes rien, et j'imagine que dans les dizaines de commentaires que je n'ai pas encore lu, cette proposition a peut-être déjà été faite, mais voilà : s'il te fallait disposer très rapidement de la somme d'une caution, peut-être pourrions-nous délacer nos petites bourses et en retirer chacun-chacune 1/2 écu, hein ?
Bref, on est toujoues là. Tu nous fais signe.
Mille courages à Vous.
La gre
Bonjour Julie,
Je m'appelle Pierre. Comme beaucoup, j'ai été très touché par votre
histoire. Nombreux sont les journalistes qui vous ont contacté. Je suis
également journaliste pour une agence de presse à Paris. Je souhaite vous
parler. Il n'est pas question dans ce mail d'une demande d'interview pour
un reportage. Simplement vous parler et si vous l'acceptez vous
rencontrer.
Je vous laisse mon numéro de téléphone : 06.99.71.50.91. Vous pouvez me
joindre à l'heure qui vous arrange (le soir tard ne me pose pas de
problème).
Si vous le souhaitez, je vous rappellerai aussitôt.
J'espère pouvoir vous entendre très vite.
Votre dignité impressionne.
Merci
Pierre
Bonjour Julie,
Je m'appelle Pierre. Comme beaucoup, j'ai été très touché par votre
histoire. Nombreux sont les journalistes qui vous ont contacté. Je suis
également journaliste pour une agence de presse à Paris. Je souhaite vous
parler. Il n'est pas question dans ce mail d'une demande d'interview pour
un reportage. Simplement vous parler et si vous l'acceptez vous
rencontrer.
Je vous laisse mon numéro de téléphone : 06.99.71.50.91. Vous pouvez me
joindre à l'heure qui vous arrange (le soir tard ne me pose pas de
problème).
Si vous le souhaitez, je vous rappellerai aussitôt.
J'espère pouvoir vous entendre très vite.
Votre dignité impressionne.
Merci
Pierre
Et toc messieurs les politiques! Vous êtes élus, alors au boulot!!
Bravo pour cette réponse bien placée à ces gens bien pensant ;-)
Je ne sais comment t'aider... quoique si tu veux offrir un week-end en Normandie à ta petite famille et bien tu "n'as qu'à" payer le train jusqu'à Deauville ;-)
Seulement deux mots, courage et dignité.
Restez debout, courage
Bonsoir Julie,
Je pensais que vous aviez enfin trouver quelque chose ,je passe tous les jours par ici prendre des nouvelles.Et je me suis dit :"Tiens ça fait un petit moment qu'elle n'a pas écrit!L'article dans Le Monde a-t'il fait bouger les chose?Mais je m'aperçois ce soir que non pas encore.Alors courage à vous,en espèrant que vous aurez un ^petit chez vous pour Noël
MilleEtUnAnges
Comme il est malheureux de te justifier...je croise les doigts pour que cela soit le dernier déménagement...
A bientôt
je viens de lire le commentaire de Monsieur Vaillant et je trouve ce qu'il dit facile non de dieu ce sont eux qui font les lois que je sache !!!!!!!! A quand une réelle politique du logement pour que toi et tous les mal logés ou sans logis ai un toit digne de ce nom et non pas un hôtel minable ou un centre
hébergement dangereux et sale. madame Boutin veut obliger les sans logis à aller dans les centres, mais a t elle déjà passé ne serait ce qu'une nuit seule dans ce genre d'endroit ? ce genre d'attitude est d'un irrespect total. et je suis d'accord avec toi paris ne doit pas être réservé a une élite friquée. Tu as le droit de choisir le lieux ou tu désire élever tes enfant et personnes mais alors personne n'est en droit de te juger.
Avec tout mon respect et mon soutien
Julie,
bravo pour ton courage. J'espère que tu auras vite un logement définitif. Si je vivais encore à Paris, je t'aurais proposer de t'héberger mais à Santiago du Chili, ça fait un peu loin...
Bon courage aussi à tes bambins formidables
Bonjour,
Je suis un particulier. Je peux éventuellement apporter une petite aide à ce problème de logement.
Merci de me contacter sur ma boite e-mail : henri-pierre.vincent@orange.fr
La médiatisation peut être positive et j'espère qu'elle vous aidera concrètement et durablement très bientôt.
Bonjour,
Je viens de lire quelques billets sur votre situation.
Nous avons vécu la même chose sur la région parisienne. C'est ma ville natale. pourtant, faute le logement nous avons du partir.
Pour raison de santé. Là où nous habitions, pas de kinés (le seul traitement existant dans les maladies neuromusculaires)et même avec piston ,nous n'avons pas obtenu pour nous loger...
La demande est trop énorme...
Et pourtant le SEUL établissement scolaire VRAIMENT adapté à mon fils
se situe à Vaucresson...
ET il y était admis par la MDPH ET le lycée en question...
Mais voilà, c'était l'internat et mon fils ne le voulait pas...
Et j'ai interpelé tous ceux que j'ai pu. J'étais employée à la marie de Paris,comme animatrice et comme employée de la ville. j'ai alerté toutes sorte d'assistants sociaux.
Dans le cadre du handicap, mon fils était prioritaire,tout comme vous l'êtes mais sur ce point, tout le monde est d'accord.. Pas de priorité possible...
J'ai interpellé la Monsieur Vaillant tout comme vous, qui m'a fait la même réponse qu'à vous...
Voilà, je soutien et relaie votre combat.. IL faut obliger les politiques à prendre conscience de cette horreur qu'est le manque de logements sociaux....
Bon courage à vous, au père de vos enfants, à vos enfants.....
comme tu écris et formule bien des choses tout de même bien complexe !
Pourvu que les éditeurs ne te regarde pas seulement sous les feux de la presse ! Plus tard, une fois cette période digérée, tranquillement posée dans un logement confortable... je t'imagine bien réécrire une partie de cette "aventure"
bon courage, Julie, moi aussi je croise les doigts pour que la solution arrive le plus vite possible, et si c'était avant Noël... ce serait une si belle issue !
en amitié.
Vous avez du courage, vous écrivez très bien, vous paraissez très forte, mais j'imagine les moments de découragement que vous devez rencontrer parfois. Je suis de tout coeur avec vous.
Bon courage. Je n'ai pas de solution à apporter et de toute façon je n'ai aucune prétention à cet égard. Toutefois, j'ai parlé de votre situation à mon époux et j'ai compris pourquoi nous étions ensemble. Je ne vais pas m'étaler sur ses propos mais je suis juste encore plus amoureuse de lui. Merci de m'avoir rapproché encore plus de lui. Et bonne route malgré tout.
Bonjour,
Si la médiatisation peut avoir du bon et faire avancer le dossier, j'ajoute un commentaire et j'écrirais bien un mail à ce Monsieur Vaillant, histoire qu'il ne perde pas le dossier de vue...
bonjour ,je ne vous connais pas mais depuis que j'ai découvert votre blog je pense a vous et a vos petits bouts chaque jour.que de courage et de détermination , que ce doit etre difficile de ne pas savoir ou l'on vas pouvoir dormir le lendemain surtout avec des enfants, je vous souhaite beaucoup de bonne choses , et n'hésiter pas a me contacter pour quoi que se soit , je suis sur aix en provence mais on ne sait jamais ...
Bonsoir Julie
J'essais, sans succés de te laisser une adresse mail sur le tien....mais je n'arrive pas.
Alors je crée celui-ci pour que tu puisses me contacter si besoin: lion77@orange.fr
Je reste disponible comme indiqué antérieurement.
Papi marcheur
Bonjour Julie!! Il est loin le temps où tu avais du temps pour répondre à tout le monde!! J'imagine aisément que tu es débordée par tout cela. J'admire ta façon de faire des choix pour ta famille et de ne pas te laisser entraîner par les sirènes de la notoriété via la télé et les journaux. Médiatiser un peu, ça ne peut qu'être bénéfique mais tu as raison de ne pas trop en faire. J'ai lu dans un des commentaires que quelqu'un te propose de le recontacter, une fois que tu auras trouvé un toit, pour réfléchir plus longuement sur ta prose et sur tes talents...je suis plus que d'accord avec lui (et je crois que je ne suis pas la seule ;o). Crois en toi!! Outre tes problèmes de logement et ton rôle de maman, tu as une capacité étonnante à "conter" les choses avec recul et justesse. Je t'envie ce talent!! Ne le laisse pas en jachère! Quand tu auras plus de temps à toi, cultives ton jardin!
Je vous embrasse tous trois bien fort
Laetitia
Juste une petite pensée de soutien de plus...
Bon courage et bravo pour ton courage
Je lis votre blog et j'ai peur. Ainsi, comme beaucoup d'entre nous ont peur, cela vous fait beaucoup de lecteurs, notre masse attire journalistes et politiques, mais ces derniers ne sont au fond que les parties visibles d'icebergs. En dessous d'eux il y a nous, ces populations qui lisent les premiers et élisent les seconds et dont la masse glacée les soutient à la surface de votre visibilité.
Je voulais partager deux réflexions avec vous,
1- D'abord que vous avez mille fois raison de continuer de vous adresser à nous pauvres hères plutôt qu'aux journalistes et politiciens professionnels. Ces derniers vous appellent ou tentent de le faire pour nous convertir, nous vos lecteurs en cibles au sens marketing (avant on disait "récupérer")
2- Ensuite, savez-vous ce qui nous fait le plus peur ? C'est que vous écriviez si bien. Qu'un blog de SDF soit rédigé dans un français approximatif qu'il charrie ces stéréotypes grossiers de la haine sociale ordinaire cela ne surprend hélas plus personne. Mais trouver tant de nuances, exprimées en un style qui semble sorti tout droit de l'Etranger de Camus dans un blog de sans abri, voila bien qui est de nature à tétaniser d'effroi le plus intrépide des internautes. Ainsi personne n'est à l'abri, ainsi l'on peut être sensible, brillant, généreux, courageux, et tous ces talents, même alliés à une faculté d'expression hors du commun, ne mettent à l'abri de rien, ni des intempéries économiques, ni de l’incapacité des politiques, ni des tracasseries administratives.
bonjour Julie,
je trouve personnellement que tu n'as pas à te justifier ;-))
te lire est toujours aussi intéressant, et je partage ton opinion au sujet des politiques. je suis heureuse de savoir que vous avez tous les trois des moments de répit. courage pour la suite.
1000 pensées...
Je veux bien également mailer ou écrire pour vous soutenir et activer votre dossie. Où, et à qui ? Merci et courage.
Bonjour Julie, je suis journaliste à France 3 IDF et je cherche à vous joindre pour des raisons professionnelles. Je prépare un magazine de 13 minutes sur la blogosphère au féminin car les femmes sont de plus en plus nombreuses à blogger, leurs blogs comptent de très nombreux visiteurs.Ce sont ces phénomènes que je souhaite anlyser à travers le portrait de plusieurs blogueuses. Et je pense que votre blog et le vaste mouvement de sympathie qu'il a suscité serait un très bon exemple pour évoquer la force des communautés ainsi créées par les blogueurs.
J'ai bien noté que vous avez repoussé toutes les sollicitations des medias quand l'article du Monde est paru, je comprends parfaitement vos réticences...mais je ne me vois pas réaliser ce magazine sans au moins avoir essayé de vous contacter.
Même si vous décidez de ne pas participer au reportage, vous pouvez me joindre par mail
michelle.rey@france3.fr
merci d'avance et bon courage à tous les 3.
Je viens de découvrir votre blog. Je suis en Turquie mais j'aimerais être plus proche pour pouvoir vous aider. En attendant j'espère que tout le soutien que vous recevez se transformera au final en un appartement bien à vous.
Et moi je dis : faites un livre, vous êtes douée !
Bises à vos petits bouts aussi.
Bonjour Julie,
votre histoire n'est pas isolée comme vous nous le rapellez. Mais vous vous l'écrivez. Vous l'écrivez pour vous, et du coup vous l'écrivez aussi pour tous celles et ceux qui ne peuvent l'écrire. Vous devenez un emblème, surement malgré vous; c'est souvent comme ça que commence les héros. Votre talent est une chance, votre énergie une bénédiction. Acceptez de faire ce livre, publiez-le, gagnez suffisamment d'argent pour vous offrir le plus beaux des appartements à Paris, et à votre tour aidez. Et d'ailleurs, puisque la presse vous trouve si "publiable", proposez leur d'écrire vous mêmes les articles qui vous concerne et là encore faites vous payez cher :) Vous ne devez pas avoir de réticence à vous raconter, c'est votre force et c'est vraiment tout à votre honneur.
Du côté pratique, si vous avez besoin de vêtements pour enfants (filles et garçons)ou pour vous, de couvertures, de matériels, vous pouvez me contacter par email gaelle.malle@free.fr.
Quant à Daniel Vaillant... Il faudrait surtout sonner les cloches de Madame Boutin et de Nicolas Sarkozy "le président de tous les Français" (à condition qu'ils soient banquiers, parrain de ses enfants, témoins à son mariage, potes de garden-party). Avec le dernier plan Logement, le 1% patronal a été racketé, les caisses des HLM vidées et l'Etat s'est une nouvelle fois contenté de mesurettes qui n'ont pas de durée de vie supérieure à un an. La réalité est que dans les quatre ans à venir, la situation du logement va continuer à se dégrader. Nous avons 25 ans de retard de plan de construction, une série d'anomalie d'attribution des logements sociaux sur critères de ressources, qui ne sont jamais réévaluées quand les revenus augmentent.
Bon courage Julie, vous n'êtes pas seule, et nous sommes nombreux à nous sentir impuissant et désarmé face à l'ampleur de cette catastrophe sociale. Merci de nous rappeler les raisons de nous battre pour plus de solidarités et ce simple droit : avoir un toit décent où vivre et élever ses enfants.
ps: je vous mets en lien sur mon blog :)
juste une pensée positive de bonheur et de chance .
Helene
Comme beaucoup d'autres, je suis depuis qqs semaines votre parcours semé d'embûches ... je vous apporte peu de choses de là où j'habite , seulement mon soutien et vous dire de ne pas baisser les bras ... votre réponse à l'article et à mr Vaillant sont formidables et directs ... et moi, qui suis une petite conseillère municipale d'un petit village , je tiens à vous confirmer que "quand on veut , on peut " !!! ... c'est une question de volonté politique !
nous sommes tous là à vos côtés, venant de toute part ...
je vous embrasse chaleureusement
Laura
ps: si vous avez besoin de quoi que ce soit pour vous ou vos enfants, n'hésitez pas à demander , je ferai mon possible !
J'espère sincèrement que le prochain appartement sera le vôtre ... je croise les doigts !
Bonsoir Julie,
j'espère vraiment que le prochain déménagement sera vers votre logement à vous! J'admire votre force, votre courage, et je suis heureuse de voir que vous avez des moments de détente avec vos enfants, vos amis, une petite parenthèse dans vos soucis...
Bonne chance, j'espère que les hommes politiques vont se réveiller en vous lisant!
Encore beaucoup d'espoir que nous partageons avec tes enfants et toi.
Amitiés.
Virginie
Bonjour Julie,
habitant Paris comme vous (toi?), je suis révoltée par les "conseils" qu'on vous donne. Quitter Paris? et pourquoi? C'est votre ville, à tous les 3. Après un an passé en Afrique, moi j'ai dû revenir sans logement, sans amoureux, sans travail. Et je me suis installée à paris. Ce n'était ni un caprice, ni de l'inconscience. Juste la ville où je connaissais le plus de monde, celle où je savais que j'avais ma place, la mienne maintenant. Et même si j'ai eu des moments vraiment très difficiles, financièrement notamment, je n'ai pas non plus envie de quitter cette ville que j'aime.
Et les gens qui vous donnent ces conseils savent-ils combien coute un déménagement? S'imaginent-ils qu'on peut choisir d'aller vivre à Lyon, Bordeaux ou Marseille pour rien du tout? Venant de Lyon et connaissant les prix des loyers dans les grandes villes, je suis effarée par le manque de connaissance de ces gens. Paris est chère soit, mais pas tellement plus que beaucoup d'endroits en province. Et pour quelle raison partiriez-vous dans une ville sans travail, sans amis, sans famille? Là, ce serait de l'inconscience.
Je m'arrête là, mais j'avais besoin de le dire, de l'écrire. Je vous soutiens sans vous connaitre, parce que je me sens tellement proche de ce que vous vivez. Vivant à paris, ancienne employée en bibliothèque (à temps partiel, pour 700€/mois), ayant échoué puis enfin réussi des concours de la fonction publique, je reconnais mes années difficiles (pas si lointaines) dans vos lignes, et je vous souhaite beaucoup de courage. Je suis admirative de votre force, de votre volonté de vous en sortir, et de votre sagesse.
Je vis dans le 10e, pas si loin de chez vous, alors n'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de quelque chose: une baby-sitter (pour rien, bien sur) ou une oreille attentive. Ma porte et mon canapé vous sont ouverts avec grand plaisir! :-)
Je ne sais pas vraiment par où commencer, juste envie de vous dire que votre histoire me touche et que votre courage me bluffe aussi.
Je vous souhaite toute la chance que vous méritez, pour la recherche de votre nouvel appartement. Que vous puissiez vous aussi, profitez de fêtes joyeuses.
Pas de nouvelles depuis un moment. Comment allez-vous? Est-ce que votre situation avance? Je pense a vous et repasserai aux nouvelles.
Tous ces gens sur le site de monde parlent de choix immatures et d'irresponsabilité : mais en quoi le fait de faire des enfants est un choix immature ? Pourquoi vouloir tout calculer ?
En quoi le fait d'aimer un homme qui n'a pas forcément une situation stable est un choix immature ? Choisit-on de tomber amoureuse ? Il faudrait alors choisir un chef d'entreprise bien sous tous rapports, est-ce ça un choix mature ?
Les commentaires sur le site du Monde sont révoltants. Il ne faudrait selon eux n'aider que les personnes qui ont faits des choix matures...
J'ai 23 ans, et je viens de m'installer à Paris avec mon copain. Je suis à mi-temps, et je gagne la moitié du smic.
Nous avons un toit, et des parents qui nous aident.
J'ai choisi de venir à Paris pour exercer le métier de mes rêves ; journaliste. Ce choix n'a pas toujours été bien compris par ma famille ou mes amis, pourquoi prendre tous ces risques ? Parce que je suis déterminée.
Si un jour je suis dans votre situation, j'entendrai peut être ces réflexions. Mais je ne regretterais rien...
Il ne me reste plus qu'à dire à ces gens : vivez votre vie au lieu de la calculer !
Courage Julie
quoi, tu n'es pas une banque, pour être (grassement) "aidée"?..! ah ben alors...!
Julie,
Vous nous donnez à tous une telle leçon de vie que les mots me manquent !
Vous ne vous découragez pas, vous n'êtes pas amère, vous restez dans le dialogue et le respect en dépit de la fatigue et de l'inquiétude quotidiennes ...
Je suis impressionnée,sincèrement ...
Et peinée aussi de voir que tous vos efforts n'ont pourtant pas encore abouti !!!
Quant au livre que vous pourriez écrire, je partage le sentiment des billets précédents : vous avez un talent indéniable pour l'écriture.
Vous pouvez être très fière de vous, n'en doutez jamais surtout !
Accrochez-vous. VOtre talent d'écriture est indégnable. Un lien vers vous trône dans mon blog. Dimanche, dans mon instant de lecture j'inviterais les gens a venir vous découvrir d'avantage.
Courage.
Peut-être que vous pouvez laisser un message sur le site dixhuitinfo.com, ils ont de bonnes connextion à la mairie de 18 et ça peut peut-être aider
Ce serait bien d'avoir de vos nouvelles....je passe tous les jours voir ce que vous devenez et où en est votre situation mais rien....plus de nouvelles....
J'espère que tout va bien pour vous 3
Diane (Belgique)
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Mais comment pouvez-vous gérer un blog alors que vous êtes sans logement? Ce n'est pas très logique que vous ne puissiez pas satisfaire vous-même un besoin fondamental et pourtant vous avez accès à internet et en plus, vous avez l'air de vous y connaître.
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