Je me sens de nouveau plein de courage. Oui je suis confiante, il va se passer quelque chose. Peut-être c'est le soleil de ces derniers jours qui me redonne cette force, mais qu’importe la raison : ce qui compte c’est que je me sens de nouveau d’attaque !
Une lectrice du blog m'a proposé de lui louer son bateau qui est amarré en banlieue nord de Paris. Comme certains semblent croire que je ne veux pas y habiter par pure obstination, je me sens obligée d’expliquer pourquoi… En fait ce n’est pas à 15 minutes de la Gare du Nord mais plutôt à 40 ! J’ai calculé qu’il nous faudrait partir le matin vers 7h 40 pour être à l’heure à l’école, et encore je n’ai pas calculé le temps de marche… Je ne crois pas que tout ces trajets soient très sains pour les enfants.
Par ailleurs le bateau est tout petit, les enfants n'auraient pas eu d’espace de jeux dans leur chambre. Sans doute quand il fait beau c’est génial, on peut jouer dehors tout le temps mais par le froid et la pluie, rester enfermé dans un bateau…
J’étais malgré tout très contente à l’idée d’habiter sur l’eau, surtout avec les beaux jours, mais nous devons rester dans le 18ème au moins jusqu'à la fin d’année scolaire. Je pourrais éventuellement inscrire Jules dans une nouvelle école (même si je pense qu’arriver en fin d’année est difficile) mais jamais je ne trouverais une place en crèche pour quelques mois ! Orphée rentre en maternelle en septembre…
Je ne suis pas contre déménager pendant l’été, même si je préférerais rester dans le quartier. Construire un réseau autour de soi lorsque l’on arrive dans un nouveau lieu, ça prend du temps… Dans le 18ème on peut rendre visite à des amis sans prévenir, ou juste en passant un petit coup de fil. Il y a beaucoup d'entraide entre parents. Je sais que si jamais j’ai du retard le soir à l'école ou la crèche, j’appelle un parent et mes enfants sont en lieu sûr… Tout ça je ne le retrouverai pas ailleurs, du moins pas tout de suite…. Et pour le moment nous avons besoin de ça. Si un jour nous partons, c'est que nous l'aurons décidé vraiment.
Je viens de finir la lecture de « Suis-je encore vivante ? » de Grisélidis Réal. C’est le journal de cette femme (maman de quatre enfants) qui a passé sept mois en prison à Munich dans les années 60. Malgré la dureté de la vie en prison, elle reste d’un optimisme incroyable !
Après ce genre de lecture on relativise beaucoup avec notre propre vie. J’ai lu des billets me concernant sur certains blogs dont une qui marquait qu’elle relativisait la lenteur des travaux dans sa maison après avoir lu mon blog !… C’est sûr il y a toujours des situations bien pires que les nôtres, moi au moins je suis en liberté et avec mes enfants !
Mon contrat à l’université arrivait à sa fin le 2 mars. Jusqu’au dernier moment je ne savais pas s’ils allaient pouvoir me garder. Finalement ils m’ont repris sous un autre contrat, cette fois-ci en vacation à 80 %. J’ai aussi passé des oraux dans plusieurs universités à l’occasion de recrutement sans concours. Je suis sur liste complémentaire dans deux universités : Jussieu et l’université où je travaille (Paris Descartes). Dans cette dernière, je suis première sur la liste complémentaire, il y avait un seul poste et ça s’est joué de peu. Si un poste venait à se libérer dans l’année, je serais titularisée…. Je croise les doigts….
En attendant je passe le concours jeudi prochain. Je sais que ça va être difficile malgré la préparation que j’ai suivie car ce n’est pas facile d’étudier dans ces conditions.
Une lectrice du blog m'a proposé de lui louer son bateau qui est amarré en banlieue nord de Paris. Comme certains semblent croire que je ne veux pas y habiter par pure obstination, je me sens obligée d’expliquer pourquoi… En fait ce n’est pas à 15 minutes de la Gare du Nord mais plutôt à 40 ! J’ai calculé qu’il nous faudrait partir le matin vers 7h 40 pour être à l’heure à l’école, et encore je n’ai pas calculé le temps de marche… Je ne crois pas que tout ces trajets soient très sains pour les enfants.
Par ailleurs le bateau est tout petit, les enfants n'auraient pas eu d’espace de jeux dans leur chambre. Sans doute quand il fait beau c’est génial, on peut jouer dehors tout le temps mais par le froid et la pluie, rester enfermé dans un bateau…
J’étais malgré tout très contente à l’idée d’habiter sur l’eau, surtout avec les beaux jours, mais nous devons rester dans le 18ème au moins jusqu'à la fin d’année scolaire. Je pourrais éventuellement inscrire Jules dans une nouvelle école (même si je pense qu’arriver en fin d’année est difficile) mais jamais je ne trouverais une place en crèche pour quelques mois ! Orphée rentre en maternelle en septembre…
Je ne suis pas contre déménager pendant l’été, même si je préférerais rester dans le quartier. Construire un réseau autour de soi lorsque l’on arrive dans un nouveau lieu, ça prend du temps… Dans le 18ème on peut rendre visite à des amis sans prévenir, ou juste en passant un petit coup de fil. Il y a beaucoup d'entraide entre parents. Je sais que si jamais j’ai du retard le soir à l'école ou la crèche, j’appelle un parent et mes enfants sont en lieu sûr… Tout ça je ne le retrouverai pas ailleurs, du moins pas tout de suite…. Et pour le moment nous avons besoin de ça. Si un jour nous partons, c'est que nous l'aurons décidé vraiment.
Je viens de finir la lecture de « Suis-je encore vivante ? » de Grisélidis Réal. C’est le journal de cette femme (maman de quatre enfants) qui a passé sept mois en prison à Munich dans les années 60. Malgré la dureté de la vie en prison, elle reste d’un optimisme incroyable !
Après ce genre de lecture on relativise beaucoup avec notre propre vie. J’ai lu des billets me concernant sur certains blogs dont une qui marquait qu’elle relativisait la lenteur des travaux dans sa maison après avoir lu mon blog !… C’est sûr il y a toujours des situations bien pires que les nôtres, moi au moins je suis en liberté et avec mes enfants !
Mon contrat à l’université arrivait à sa fin le 2 mars. Jusqu’au dernier moment je ne savais pas s’ils allaient pouvoir me garder. Finalement ils m’ont repris sous un autre contrat, cette fois-ci en vacation à 80 %. J’ai aussi passé des oraux dans plusieurs universités à l’occasion de recrutement sans concours. Je suis sur liste complémentaire dans deux universités : Jussieu et l’université où je travaille (Paris Descartes). Dans cette dernière, je suis première sur la liste complémentaire, il y avait un seul poste et ça s’est joué de peu. Si un poste venait à se libérer dans l’année, je serais titularisée…. Je croise les doigts….
En attendant je passe le concours jeudi prochain. Je sais que ça va être difficile malgré la préparation que j’ai suivie car ce n’est pas facile d’étudier dans ces conditions.